“Je prie pour que ce soit vrai” : voilà les mots d’une jeune Ukrainienne de Kiev, jeudi 24 août, après l’annonce de la mort d’Evguéni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire Wagner, dans un crash aérien mercredi. En Ukraine, on accueille la nouvelle avec prudence, car ici, peut-être encore plus qu’ailleurs, les informations venues de Russie sont scrutées avec énormément de méfiance.
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“Un signal aux élites russes”
Les autorités russes n’ont pas officiellement confirmé sa mort, annoncée notamment par la chaîne Telegram Grey Zone, canal de communication du groupe de mercenaires. Les corps des dix occupants de l’avion ont été retrouvés au nord-ouest de Moscou, en Russie, jeudi matin, mais ceux-ci n’ont pas encore été identifiés.
Son mari, soldat, a perdu la vie dans le Donbass, là où les hommes de Prigojine ont mené les combats parmi les plus sanglants durant des mois. Réaction d’un blogueur très populaire en Ukraine :
“Après tout ce qu’il nous a fait subir, on aurait dû le tuer nous-mêmes, c’est mon seul regret.”
Un blogueur ukrainien
à franceinfo
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